Puukko

La lame de ce couteau à pleine soie (full Tang) est en acier au carbone et le manche est en bouleau stabilisé. Il est signé :

C’est l’un des meilleurs puukko de ma collection et pourtant j’en ai une centaine ! Quand j’ai rédigé l’article : Qu’est-ce qu’un bon puukko ? j’aurais pu le mettre tout en haut de la liste tellement il est proche de la perfection. Et Roselli ne me paye pas pour le dire. Son poids un peu élevé à cause de sa lame qui traverse tout le manche (145 g) lui confère une prise en main exceptionnelle ! La forme et le magnifique bout de bouleau qui sert de manche y sont pour beaucoup. Ses proportions, classiques pour un puukko, permettent de le trimballer facilement. Ce Nikkarinpuuko de chez Roselli est un dur à cuire.

• Longueur totale : 200 mm
• Longueur de la lame : 85 mm
• Épaisseur de la lame : 3 mm

Qu’est-ce qu’un couteau à pleine soie ?

Un couteau à pleine soie est un couteau dont la lame s’étend sur toute la longueur du manche, offrant une résistance et une durabilité accrues. La partie en acier d’un couteau est donc ce que nous appelons la « soie ». Or, cette partie en acier part généralement du bord de la lame vers le manche, soit en s’étendant complètement jusqu’à l’extrême extrémité de la lame, soit en entrant seulement partiellement dans le manche du couteau. Sur la base de ces différents styles, les couteaux sont classés en soies complètes, demi-soies et soies partielles intermédiaires.

Les couteaux à pleine soie sont réputés pour leur robustesse, leur équilibre et leur capacité à supporter des tâches difficiles. Ils sont souvent utilisés par les professionnels de la cuisine et les amateurs de plein air.

Conclusion :

Vous l’avez compris, j’ai bien craqué sur ce magnifique puukko ! Il faudra sortir presque 300 € pour l’obtenir, mais c’est le prix de la qualité made in Finland pour un outil qui fera plusieurs générations.

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Ahti propose plusieurs modèles de puukkos finlandais qui répondront à vos besoins en matière de couteau utilitaire, de couteau de chasse ou d’utilisations générales pendant que vous profitez du plein air.

Les couteaux Ahti sont fabriqués à la main dans la ville finlandaise de Kauhava. C’est le forgeron Reino Kamppila et sa famille qui fabriquent les couteaux Ahti. Chaque couteau Ahti est unique. Les manches sont en bouleau frisé. Les lames sont fabriquées en acier vanadium-carbone de haute qualité. Les traditions finlandaises rendent les puukkos Ahti populaires dans le monde entier.

Puukko Ahti

Kauhava – Finlande

C’est pourquoi vous devez prendre soin du couteau. Après utilisation, le couteau est séché et nettoyé correctement. Il est bon de protéger l’acier au carbone de la rouille en le huilant, par exemple, avec de l’huile de cuisson non salée. Une lame émoussée doit également être affûtée, car vous ne pouvez rien faire correctement avec un couteau émoussé. Cependant, vous devez être prudent lors de l’affûtage, parce que si le coin de la lame n’est pas affûté correctement, le couteau ne coupera plus assez bien. La lame du couteau doit toujours être affûtée uniformément et à l’angle d’affûtage que le couteau avait lorsqu’il était neuf. Enfin, la gaine en cuir doit aussi être traitée avec un produit d’entretien du cuir approprié, car la saleté n’est pas facilement absorbée par le cuir traité.

Conclusion :

La société Ahti semble plutôt discrète. Pas de site internet pour la vente en direct et peu d’informations sur le net. Une entreprise familiale nichée dans la forêt finlandaise qui fait de très bons couteaux à l’ancienne.

Ce qui est sûr, c’est que Ahti fabrique des couteaux pour les hommes avec de grosses mains ! Ils sont massifs, tiennent bien dans la main et coupent comme un rasoir. Ces couteaux ont l’âme des puukkos, simples et terriblement efficaces sur le terrain. Les prix sont abordables pour tout le monde. La preuve ici. J’ai trouvé d’occasion celui avec le manche foncé. Il doit dater des années 80. L’étui en cuir est dans un pur esprit scandinave.

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Bien que les achats de souvenirs soient une norme universelle pour les touristes, un couteau n’est peut-être pas la première chose à laquelle vous pensez lorsque vous achetez des souvenirs de votre voyage. Mais si vous pensez que les aimants de réfrigérateur ne suffisent pas et que vous préférez quelque chose d’authentique à la culture scandinave, pensez au puukko !

Offrir un Puukko

Souvenir du Grand Nord

Vous pouvez distinguer un couteau personnalisé par l’attention impeccable portée aux détails. Chaque couteau Custom est fabriqué à la main dans notre usine en Finlande et livré dans un élégant coffret-cadeau en bois.

Conclusion :

Faites plaisir, faites-vous plaisir ! Vous trouverez facilement où acheter un puukko pendant votre voyage dans le grand nord. C’est vrai dans toute la Scandinavie et particulièrement en Finlande où il y a de nombreux magasins de souvenirs qui proposent d’innombrables puukkos. Il y a aussi les magasins d’usine et les artisans Sami.  J’y ai passé des heures inoubliables et laissé pas mal d’euros, mais ce ne sont que des bons souvenirs ! Je vous donne quelques bonnes adresses dans les liens utiles.

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Un simple couteau d’une signification épique

Le couteau puukko a un manche solide et rond en bois de bouleau élégant ou en bois de renne avec une courte lame à un seul tranchant. C’est un outil fondamental pour la vie dans l’Arctique depuis des milliers d’années. Aujourd’hui, c’est encore plus que cela – c’est un symbole de la fierté finlandais. Les preuves historiques de ce couteau de tous les jours utilisé par les Samis remontent à l’époque viking. Même s’il est désormais classé comme arme dangereuse, le puukko a conservé son statut légendaire à l’époque moderne.

De nos jours, porter le couteau en public est interdit, sauf si c’est pour le travail. Néanmoins, la gaine en cuir est un détail important affiché sur la ceinture de chaque tenue traditionnelle sâme. Le couteau est une source de fierté, car il témoigne de la vie dure à l’intérieur du cercle polaire arctique et aussi de l’héritage unique du peuple sâme. Des versions élaborées et ornées de cet outil séculaire sont offertes en cadeau par les Samis pour commémorer des réalisations extraordinaires. Partout dans le monde, les collectionneurs chassent les plus beaux spécimens.

Un élément indispensable de l’expérience arctique finlandaise

Le manche d’un couteau puukko ne mesure jamais plus de dix centimètres de long. C’est simple, sans aucune garde ou protection pour empêcher la main de glisser. La lame du couteau est encore plus courte, droite mais, généralement, incurvée. Le dos droit de la lame est également symbolique de la vie simple, mais dure dans la nature sauvage de l’expérience finlandaise de l’Arctique. La lame elle-même doit son aspect distinctif à la façon particulière dont elle est créée, en utilisant ce qu’on appelle la meule scandinave – une meule plate à double-face sans biseau secondaire, avec un angle de meulage de 17 à 19 degrés. Cette lame permet à l’utilisateur de retirer délicatement la peau du poisson de la chair.

Les Samis fabriquaient leurs propres outils à la main, sculptant les manches de leurs couteaux dans du bois de renne. Cette matière première traditionnelle, utilisée ici dans l’extrême nord de la Scandinavie depuis des siècles, faisait partie intégrante de la vie sâme. Cependant, depuis la fin des années 1960, seuls quelques-uns ont maîtrisé l’art de travailler le bois de renne. Mais si vous recherchez un couteau puukko extrêmement orné, vous trouverez presque certainement un endroit où acheter un bel objet de collection. Si vous le faites, vous serez le propriétaire d’une riche partie de l’histoire finlandaise. Petit par sa taille, mais puissant par sa signification culturelle.

Conclusion :

À la question : Qu’est-ce qu’un bon puukko ? je répondrai : Celui que je n’ai pas encore.

C’est extrêmement difficile de trouver son puukko ! Celui qui combine esthétique, efficacité et prise en main. Celui qui semble t’avoir attendu toute sa vie. D’ailleurs, je crois que malgré ma collection, pourtant bien fournie, je n’ai pas encore le puukko parfait que j’emporterai si je ne devais en choisir qu’un ! Je souhaite ne jamais connaitre cette situation. Surtout ne manquez pas celui qui aurait dû trouver sa place ici : le Nikkarinpuuko de chez Roselli.

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